Randonnée à Marlenheim

Je vous le dit tout de go ! On m’a chargé de faire le compte-rendu de cette rando mais moi j’voulais pas ! Alors ne comptez pas sur moi pour que j’y mette de la bonne volonté.

Déjà, ne comptez pas sur moi pour vous énumérer tous les villages traversés !

Ne comptez pas sur moi… mais ne comptez pas sur les autres non-plus ! Quand même, en tant que secrétaire consciencieuse, j’essayais – au début tout du moins – de m’intéresser un minimum à l’itinéraire : « On est où ici ? » Et la réponse du jour était invariablement « En Alsace ! » Merci les amis, ça m’aide… Ils sont joueurs vous savez…

Comme je ne pouvais attendre aucun soutien de ce côté-ci, je tentais ma chance auprès des autochtones-cyclistes : « ON EST OU ICI ? » Mais ils passaient si rapidement… que je n’entendais que « …….…heim ! ».

Merci les gars, ça m’aide… puisque tous les villages du coin se terminent par « heim ».

N’est pas Tonton Daniel qui veut… Moi, je sais juste que nous sommes partis de Marlenheim, situé entre Saverne et Strasbourg et que nous roulions en direction de Strasbourg… et moi je trouve que c’est déjà pas si mal. D’abord, si vous désirez plus de détails géographiques, vous pouvez toujours relire sur ce site, la bafouille de Daniel, suite à cette même sortie du 21 octobre 2012.

Mais d’ailleurs, c’est vrai ça ! Pourquoi me casser la tête à écrire un texte alors qu’il y en a un déjà tout fait sur ce site. Si je faisais un copier-coller, ils n’y verront que du feu….

« Sans doute une météo exceptionnellement clémente dans l’Est de la France a-t-elle influé sur la participation à l’antépénultième randonnée du programme d’automne 2012…. »

Heu… que du feu, vraiment ? Dès la 1ère phrase, ça cloche de partout :

  • « Météo exceptionnellement clémente » Ha ha ha… laissez-moi rire (mais j’y reviendrai plus tard)
  • Antépénultième : jamais j’aurais pu écrire un mot pareil, moi – N’est pas Tonton Daniel qui veut ! Notre « maître » à tous vous expliquera que cela signifie : « qui précède l’avant dernier ». Moi j’aurais écrit : « l’avant-avant dernier ».

C’est cela aussi la culture roller… Apprendre des mots nouveaux et les partager. Ce ne sera peut-être pas évident de l’utiliser quotidiennement, mais je vous promets que dorénavant ce mot fera partie de mon vocabulaire.

  • Et de plus, il ne s’agit pas du programme d’automne, mais bien du programme d’été (si si !), contrairement aux apparences météorologiques fort trompeuses.

Pfffff pas moyen d’y couper, je vais le faire ce fichu compte-rendu…

Donc je vais droit à l’essentiel :

  • 6 femmes (hé oui, c’est ça l’essentiel) : Chantal, Claire, Delphine, Lauranne, Laurence et moi
  • 3 hommes : Alain, Serge, Silvain
  • Plus de gâteaux et de brioches que de participants
  • Le tout bien arrosé de thé mais surtout de pluie ! (On ne peut pas passer entre les gouttes à tous les coups, voir le compte-rendu de la rando précédente à Bussang).

Hé oui, juste le temps de terminer notre pique-nique et voilà que la pluie s’invite à notre table… (pure façon de parler… puisqu’on était assis par terre ou sur un banc, mais pas de table à l’horizon !)

Pas un « pipi d’oiseau », ni une petite averse ! De la vraie pluie qui mouille… et qui vous fait courir sous l’abri le plus proche, rollers à la main.

La même pluie qui vous susurre qu’il serait plus prudent de ne pas continuer jusqu’à Strasbourg et qui vous pousse même à faire demi-tour. Et c’est ce que nous avons fini par faire.

Je ne sais pas vous, mais moi j’ai remarqué un truc ! Sous la pluie, chacun roule en silence !

Chacun roule en silence car chacun entre en communion avec cet élément vital qu’est l’eau.

Chacun se tait pour :

  • Ecouter la douce mélodie que fait la pluie en tombant sur le sol ou dans l’eau du canal
  • Savourer sa caresse sur le visage, les cuisses
  • Ressentir les douces projections sur les mollets
  • Humer les senteurs dégagées par la terre et les plantes
  • Etre en liaison directe avec les éléments, en symbiose avec une nature qui fait ses réserves.

Vous imaginez que j’ironise et bien même pas ! Je force un peu le trait certes, mais à la condition d’être bien protégés du froid, certains – dont moi – peuvent trouver du plaisir à rouler sous la pluie.

Le réel inconvénient que j’y vois, c’est qu’au retour il faut nettoyer, sécher et entretenir ses rollers : pure corvée de mon point de vue ! Corvée que je troque avec joie contre d’autres tâches moins pénibles à mon sens.

En résumé, si vous ne deviez retenir uniquement 2 choses de ce compte-rendu dont je vois enfin le bout (et vous aussi d’ailleurs, pauvres lecteurs) : nous étions en Alsace et rouler sous la pluie, ce n’est pas si terrible que ça !

Cl’eau’dine